Franco-ivoiro-suisse, Sandra Coulibaly exerce aujourd’hui des responsabilités importantes au sein de l’Organisation internationale de la Francophonie. Chevalier des palmes académiques, trilingue, cette experte internationale en relations interculturelles est également lauréate du concours de poésie de Genève et d’un concours international de musique et d’art dramatique. Rencontre.

Quelle est votre formation ?
Un diplôme d’études approfondies (DEA) en relations interculturelles anglophones et francophones (Université Paris 13), un autre DEA en hypermédia/enjeux sociaux (Paris VIII et Ecole Normale Supérieure), ainsi qu’un executive master en négociation et politique internationale (Institut des Hautes Etudes Universitaires Internationales et de Développement – Genève) constituent les pointes de ma formation universitaire.

Quels sont les temps forts de votre trajectoire professionnelle ?
D’une première mission à l’agence internationale de la francophonie à l’organisation internationale de la francophonie où j’exerce aujourd’hui et où j’ai occupé plusieurs responsabilités je suis une militante professionnelle de la francophonie ; plaide en ce sens mon emploi actuel.

Quelle en est la nature ?
Je suis sous directrice et responsable prospective à la direction de la programmation et du développement stratégique ; l’élaboration de nouveaux partenariats (UNESCO, OCDE), la coordination et la gestion des ressources humaines et financières constituent mes principaux chantiers ; mais il en existe bien d’autres aussi passionnants.

Je tiens à préciser que j’ai également une expérience de l’enseignement puisque j’ai enseigné à l’université Senghor d’Alexandrie (Egypte).