Trois instances s’assurent du bon fonctionnement de la FEDEration for European Education / Fédération Européenne des Ecoles (FEDE)

Membres du Comité

Claude Vivier Le Got est fondatrice de l’EAC et Présidente de l’Institut Français du Luxe.

Fondée en 1985 et pionnière dans son domaine, l’école supérieure EAC est spécialiste des métiers liés aux arts, à la culture et au luxe. L’EAC est reconnu par le ministère de la Culture. Claude Vivier Le Got a créé les référentiels et les diplômes de manager culturel, manager du marché de l’art, médiateur culturel, expert conseil en objets d’art et expert-gemmologue.

Elue à la présidence de la FEDE en 2015 elle cède la même année son groupe d’éducation à ADE après l’avoir implanté à Paris, Lyon et Shanghaï.

Elle a présidé de 2017 à 2021 la Commission Education et Culture de la Conférence des OING du Conseil de l’Europe et a été nommée en 2022 membre du conseil consultatif d’HistoLab.

Claude Vivier Le Got est chevalière dans l’ordre national du mérite, chevalière dans l’ordre des palmes académiques et chevalière dans l’ordre des arts et lettres.
Elle a publié La culture, un métier, une passion (Editions du Scorff, 1995) Profession Manager Culturel (Editions EAC, 2010), Les métiers du Management de l’art (Editions Weka, 2013), et coordonné le guide d’identification des Pierres précieuses, Edition EPU.

Claude Vivier Le Got est Présidente de la FEDE.

Coralia Cotoraci est la rectrice de l’Université Vasile Goldiş d’Arad en Roumanie.

Titulaire d’un master en psychologie et en psychothérapie, spécialisée en médecine interne en hématologie, autrice d’une thèse sur les « Aspects morphologiques et évolutifs cliniques des syndromes myélodysplasiques », Coralia Cotoraci est une personnalité reconnue du monde médical roumain.

Elle transmet son expertise en enseignant au sein des facultés de Médecine, de Pharmacie et de Chirurgie dentaire dans l’université dont elle est la rectrice.

Coralia Cotoraci est Vice-présidente de la FEDE.

JACQUES FREZAL : « la pédagogie et la gestion sont les deux piliers de mon savoir-faire »

Membre du Conseil Exécutif depuis 2019 Jacques Frezal veille, depuis plus de quatre ans, sur la santé financière de la FEDE. « Cette fonction correspond en tous points à mes exigences et à mes compétences » affirme-t-il.  « J’apprécie tout autant les problématiques financières que l’ingénierie pédagogique » poursuit l’expert-comptable de formation dont la trajectoire est précisément située au carrefour des chiffres, des statiques et des activités artistiques et éducationnelles.
Après des études effectuées en Sorbonne et à Paris Dauphine, Jacques Frezal entame une carrière d’enseignant. Celle-ci le conduira à professer tant dans le secondaire (lycée de la banlieue parisienne) que dans le supérieur. « Lenseignement de l’économie et de la gestion mintéressait fortement mais ne me comblait pas entièrement ; aussi parallèlement j’œuvrai en qualité de conseiller en organisation auprès de petites dentreprises » explique-t-il. Dans ce contexte au début des années 90, il s’occupe d’abord, prend les rênes ensuite et développe une société d’ingénierie et d’informatique dans le cadre d’un rachat d’entreprise par les salariés.
L’aventure va s’étaler sur quelques années. En parallèle il participe à la création et au développement d’un atelier préparatoire aux écoles d’art.

Au début de la décennie 2000, un peu lassé par l’austérité du monde de l’ingénierie informatique et toujours guidé par un amour des artistes plus que par les pratiques artistiques, Jacques Frezal   décide de se consacrer à plein temps à l’école Prep’art « Prépart une école privée dutilité publique » ironise- t-il. « Le concept de Prépart est simple ; fédérer un collectif d’artistes autour d’un projet pédagogique innovant et évolutif : il sagit pour moi doffrir la possibilité à des jeunes qui ne lont pas toujours daccéder à des prestigieuses écoles dArt, de Design et de Cinéma publiques en France et en Europe. En une ou deux années de préparation où la création pédagogique est de rigueur nos étudiants passent les concours et intègrent à plus de 90 pour cent les Beaux- Arts, les Arts Déco, la Fémis, Louis Lumière, en France ou d autres établissements en Europe. La HEAD de Genève, l’ECAL de Lausanne, La Cambre à Bruxelles ou la St Martin’s School à Londres. Les professeurs sont tous des artistes praticiens reconnus et lenseignement leur permet de rester au contact dun public jeune et porteur de nouvelles problématiques ; en retour nos étudiants bénéficient du savoir-faire et du faire savoir des membres de notre corps enseignant ».

Et notre financier féru de pédagogie d’expliquer : « à défaut davoir créé le concept jai développé le concept dartiste /enseignant inspiré de l’école du Bauhaus ; et ce pour le plus grand plaisir de nos 500 étudiants répartis sur nos trois sites Paris, Toulouse, Aix en Provence ». C’est armé de son expérience d’une trentaine d’années dans l’ingénierie pédagogique, la création et la gestion de structures éducationnelles que le trésorier de la FEDE entend amener sa pierre à l’édifice du nouveau Comité. « Lors de ma première mandature jai proposé, suite à la pandémie la création dune structure sous forme d’un fond de solidarité des écoles FEDE, une cellule daudit, de conseil et d’assistance que je piloterai avec notre délégué général Maxime Gioannini. Ladite structure aurait pour vocation de venir en aide aux écoles de la FEDE qui se trouvent en difficultés financières ou organisationnelles ».

Dit autrement ce « cabinet conseil » pourrait résoudre ou contribuer à résoudre les pathologies financières économiques ou organisationnelles d’établissements en difficultés ».

Développer la francophonie, fédérer les écoles africaines, les aider à mieux répondre aux exigences de la FEDE permettre à de très nombreux étudiants africains d’obtenir des diplômes européens constitue le deuxième chantier à trois têtes de notre gestionnaire amoureux des artistes et de l’enseignement.

Stéphanie Jacques met sa connaissance des diplômes et des certifications au service de la FEDE.

Stéphanie Jacques, Directrice au sein du groupe VISO (écoles IMC, EXCELMA, OMNIS, OSCAR) en charge de la pédagogie, de la qualité et du système d’informations, a connu la FEDE en 2003, au début de sa carrière professionnelle. « Depuis, je ne l’ai jamais quittée », explique-t-elle. Ce qu’elle apprécie à la Fédération, ce sont les rapports humains et l’efficacité de ses actions depuis les dix dernières années. Sous l’action de Stéphanie Jacques, l’IMC European Business School adhère à la FEDE au début des années 2000. Elle précise qu’à l’origine, « ce n’était qu’un simple partenariat pour des diplômes ». Mais elle n’a pas souhaité s’arrêter à cela. La Fédération était aussi une occasion d’échanger un nombre important d’informations et de tisser des liens internationaux, indispensables au développement d’une école de commerce. Pour Stéphanie Jacques, rejoindre la FEDE, c’était donner l’opportunité à ses étudiants d’envisager des échanges internationaux, mais aussi d’accéder à des formations en e-learning. Ce sont tous ces avantages qui l’ont poussée à s’investir davantage dans le développement de la FEDE.

Ce qui a également attiré Stéphanie Jacques, c’est le projet commun entre la FEDE et les écoles de son groupe : œuvrer à la formation et l’éducation des jeunes aux droits et aux devoirs du citoyen. Participer à un réseau composé de plusieurs milliers d’apprenants en Europe a fini de la convaincre.

Il y a maintenant 10 ans, Stéphanie Jacques a décidé de soumettre sa candidature pour une première mandature au Comité de la FEDE. Elle en est aujourd’hui à son troisième mandat. Pour celui-ci, elle souhaite poursuivre son action et partager ses connaissances en matière de diplômes et de certifications, dans le but de contribuer à renforcer la visibilité et la notoriété de la Fédération Européenne des Ecoles. En effet, Stéphanie Jacques a vécu de l’intérieur la montée en puissance de l’organisation.

MARIE-JOSE LÖWE : UNE MILITANTE DES DROITS HUMAINS AUSSI ENGAGEE QU’EUROPHYLE.

Marie-José Löwe est responsable des langues romanes à la Merz Schule de Stuttgart. Membre du Curatorium de l’université populaire Leinfelden, elle appartient également au Conseil Exécutif de la FEDE. Elle explique son engagement : « Membre de la FEDE depuis plus de 23 ans, je suis convaincue que la FEDE est une organisation incontournable pour tous ceux qui souhaitent s´investir au niveau de l´éducation en Europe et au-delà. »

Et elle précise : « La dimension internationale proposée par la FEDE est un élément fondamental, la participation à des programmes d´échange nous tient à cœur et offre à nos élèves des opportunités d´enrichissement culturel et linguistique et c’est dans ces domaines que je souhaite m´investir encore davantage. »

Mais en matière d’engagement et d’investissement, il y a encore davantage : « Ce qui importe pour moi, ce sont les valeurs véhiculées par la FEDE ; parmi elles la culture, la citoyenneté, l´interculturalité et la défense des droits humains. » Cette déclaration n’est pas restée lettre morte.

Marie-José Löwe, a en effet déjà remporté avec ses étudiants le Prix d’Excellence des Droits humains de la FEDE. Distinguant les initiatives des étudiants FEDE et du corps professoral, ce prix met en lumière des projets singuliers qui contribuent à la promotion des principes fondateurs et des valeurs humaines de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.

A cette occasion, elle avait déclaré : « Mes étudiantes ont employé leurs talents et compétences au bénéfice d’une société qui a besoin de changer, qui devrait lutter pour les Droits de l´Homme, notamment le droit de la femme, car on ne peut pas nier que beaucoup de filles, de femmes vivent chaque jour l´enfer. Dans pas mal de pays, on les oblige à des souffrances qui sont si terribles qu´elles risquent même de mourir. Ceux qui détournent leur regard se rendent eux-mêmes coupables. Mes jeunes élèves ont tourné ce film aussi en mémoire à toutes ces jeunes filles. Mes élèves ont voulu être la voix pour toutes celles qui n´en ont pas une. Les femmes, les filles ont le droit aux valeurs fondamentales : le droit des femmes à la vie, à la sécurité, à la liberté, à la dignité, à l’intégrité physique et émotionnelle ».

Le sens de ces propos est très clair : Marie-José Löwe est convaincue que les parcours d’apprentissages dans les écoles FEDE doivent être dynamisés par une découverte de ces valeurs qui participent efficacement d’un meilleur vivre ensemble.

PATRICK BARBERET SOUHAITE ACCROITRE LA PRESENCE DE LA FEDE EN AFRIQUE FRANCOPHONE

« Normalement, je ne m’engage dans aucune organisation. Mais les équipes de la FEDE m’ont donné l’envie de contribuer au développement FEDE », résume Patrick Barberet, de l’ESOAD (Ecole Supérieure Ouverte A Distance).

Il souligne ainsi l’importance des Assemblées Générales de la FEDE. Chaque année, Patrick Barberet y fait de belles rencontres.

La vision de son rôle au sein du Comité reste très pragmatique. Patrick Barberet souhaite contribuer au développement de la FEDE en Afrique Francophone, un enjeu majeur pour la Fédération Européenne des Ecoles.

Il propose un plan bidirectionnel. En effet, il souhaite amener de nouvelles écoles à adhérer mais aussi agir en faveur de l’intégration des petites écoles, grâce à des alliances stratégiques et des partenariats avec des écoles membres. Patrick Barberet souhaiterait aussi mettre en place des modules complémentaires aux diplômes FEDE. D’après lui, ce sont les partenariats, les échanges et les rencontres avec les écoles qui permettront d’accroître la présence de la FEDE en Afrique Francophone.

Ce n’est pas un défi qui l’effraie. Diplômé des arts et métiers, il est surtout un adepte de la formation permanente. Patrick Barberet s’est ainsi beaucoup formé sur les neurosciences et la pédagogie par le jeu. C’est peut-être ce goût du défi qui alimente son désir d’entreprendre.

Après avoir fait le conservatoire, Patrick Barberet est resté cinq ans au service marketing d’un constructeur informatique américain. Il a ensuite travaillé dans un cabinet de formation en tant que consultant formateur avant de créer, diriger puis revendre deux écoles dont l’Ecole Supérieure de Marketing), et ce pendant 10 ans.

Patrick Barberet partage pleinement dans l’esprit de la FEDE. A l’ESOAD, il a créé un département de formation e-learning dédié aux entreprises. Il resserre ainsi le lien entre l’enseignement et l’entreprise.

DENIS DUMONT : UN VERITABLE HOMME DE L’ART

Membre de la FEDE depuis plus de 30 ans, élu au Comité depuis 16 ans, Denis Dumont a assuré les fonctions de Secrétaire Général de 2010 à 2014. Il connait donc parfaitement bien la FEDE et a pu suivre tout au long de ces années son évolution. Selon lui, les deux dernières mandatures ont été remarquables, la FEDE a gagné en qualité et en crédibilité tout aussi bien auprès des écoles que des institutions européennes et internationales.

Dit autrement, la FEDE grandit et fait l’objet aujourd’hui de nombreuses sollicitations. En témoignent les nombreux partenariats avec des structures partageant les mêmes valeurs sur l’Europe, la citoyenneté, l’éducation. En outre, bon nombre d’étudiants ont pu également s’insérer sur le marché du travail grâce aux différentes formations qu’offre la FEDE.  « Je suis très fier de participer à ce beau projet : c’est un bilan très positif » conclut-il.

Accompagner quatre années supplémentaires la FEDE sur ce chemin était pour lui une évidence. Sur ce dernier point, il précise que « L’un des points importants du mandat 2023/2027 est l’animation du réseau FEDE qui doit permettre, entre autres, le développement et la valorisation des partenariats inter-écoles ». Et il poursuit : « J’ai une longue expérience dans l’animation de ce type de réseau. J’ai notamment assuré la direction opérationnelle d’un groupe composé d’une vingtaine d’écoles en France, j’ai aujourd’hui en charge l’animation d’un réseau de 35 écoles partenaires, je pense pouvoir apporter toute cette expérience à la FEDE. »

Denis Dumont est effectivement un homme de l’art. Titulaire d’une Maitrise en économie et d’un DESS en administration et gestion d’entreprises, il a commencé son activité professionnelle en qualité d’enseignant au sein de l’Ecole Commerciale Supérieure de Lille. Fort de cette expérience, il crée par la suite deux écoles dans le Nord puis prend la direction financière du groupe en 1995. De 2002 à 2019, il occupe les fonctions de Directeur Opérationnel de ce même groupe devenu Eductive Group. En 2021, il rejoint le groupe VIDAL et assure aujourd’hui les fonctions de directeur réseau.

CECILE KAHRIC LEFEUVRE : « Je souhaite populariser les valeurs promues par la FEDE »

« Je souhaite contribuer au rayonnement international de la FEDE, pouvoir mener différentes missions et partager mon expérience dans la résolution des problèmes organisationnels. » C’est de cette manière que Cécile Kahric Lefeuvre motive sa mandature au Comité de la Fédération Européenne des Ecoles. Cécile Kahric Lefeuvre a connu la FEDE grâce à une collaboratrice qui avait étudié dans une école dirigée par Stéphanie Jacques. Celle-ci était particulièrement enthousiaste face aux spécificités de l’enseignement FEDE. Les valeurs prônées par la Fédération ont fini de la convaincre.

En 2020, Madame Kahric Lefeuvre adhère à la FEDE. Elle ne souhaite cependant pas s’arrêter là ; d’où sa candidature pour exercer des responsabilités au sein du réseau FEDE. Ce mandat lui convient parfaitement. En effet, Cécile Kahric Lefeuvre est habituée à résoudre des problématiques organisationnelles. Elle est également une fine connaisseuse de la veille managériale et du management stratégique. Si ce sont des sujets qu’elle partage à l’Ecole Supérieure de Commerce (ESC) des 3 Frontières, elle préfère dorénavant se concentrer sur son poste de directrice pédagogique. « L’organisation d’un enseignement personnalisé pour 200 étudiants, du BTS au Mastère, demande beaucoup de travail. Recruter d’abord, puis guider les formateurs en matière de management stratégique, d’entrepreneuriat et de gestion opérative, ce n’est pas si simple. Ce sont des tâches qui demandent une entière concentration si l’on souhaite qu’elles soient efficaces. »

En parallèle, Cécile Kahric Lefeuvre continue de travailler pour une société américaine qu’elle a intégrée en 2009. Elle y dirige une cinquantaine d’experts dans les dispositifs chirurgicaux.

Cependant, même si les journées n’ont que 24 heures, Madame Kahric Lefeuvre ambitionne de dynamiser le Comité de la FEDE et d’en populariser les valeurs qui l’ont fait adhérer à la FEDE.

Hélène Lejeune : « Je suis au Comité pour partager mon expérience du digital learning et contribuer au rayonnement européen de la FEDE. »

« J’ai décidé d’intégrer le Comité afin de partager mon savoir-faire et mon expérience de près de 20 ans dans l’éducation numérique. Je m’engage dans le but de promouvoir la FEDE auprès des partenaires européens et à partager ma culture du digital learning. C’est pourquoi je souhaite, à ma manière, aider la FEDE à enrichir son catalogue de formation.  J’aimerais mettre en place une commission « Education, Ethique et Digital » qui alimenterait la réflexion sur ces sujets structurants dans l’éducation contemporaine ». La Présidente et fondatrice de l’ENACO précise : « J’entends me rendre disponible pour favoriser les partenariats avec de nouvelles écoles, diffuser des informations et des pistes de travail utiles, notamment auprès des écoles qui souhaitent se développer tout en gardant leur indépendance. Avoir accès à de nouveaux partenariats et découvrir d’autres expériences pédagogiques sont des points cruciaux pour ces écoles qui ont particulièrement besoin de ce réseau. Selon moi, c’est ici que réside le rôle de notre Fédération européenne des écoles ».

Sur ce point, Hélène Lejeune entend bien participer à l’optimisation de la dimension européenne de l’organisation.   « Dès 2007, l’ENACO a été membre de la FEDE. Toutes ces années, nous sommes restés fidèles aux valeurs portées par la Fédération. Or, je considère que le rôle et la mission de la FEDE, fondés sur les droits de l’homme, méritent de gagner en visibilité. De nos jours, et dans un monde en évolution perpétuelle, les enjeux éducatifs sont plus importants que jamais si nous souhaitons préserver une culture européenne et nourrir certaines valeurs éthiques. Mon élection au sein du comité est donc une évidence à mes yeux ». Elle est d’autant plus évidente que l’ENACO propose à ses étudiants des Mastères Européens en ligne. Les deux axes que Hélène Lejeune souhaite intégrer au Comité de la FEDE pour apporter une forte valeur ajoutée sont donc le développement européen et le e-learning.

Christian MAUGER : « Je milite pour un management à visage humain »

« Au Comité Exécutif de la FEDE, je souhaite promouvoir un management de la bienveillance, ainsi qu’une culture d’entreprise fondée sur le respect et apporter mon expertise en matière de certifications », résume Christian Mauger, Président du groupe Emineo Education

Bien que conscient de son expérience et déterminé, Christian Mauger reste modeste. S’il note ce qu’il pourrait apporter à la FEDE, il précise qu’il ne veut « naturellement pas dire que sans moi la FEDE n’aurait jamais ouvert ces chantiers ». Ce sont simplement les domaines dans lesquels il aurait le plus à apporter.

Christian Mauger parle toujours avec mesure et prudence. La pondération, l’écoute, la communication non violente et l’humanité sont d’ailleurs le moteur du management de ses équipes. Il souhaite que ce type de management remplace peu à peu le management fondé sur la pression, les compromis voire les compromissions. Persuadé que les relations interpersonnelles sont la pierre angulaire d’une culture d’entreprise saine et fertile, le Président du groupe Emineo Education milite pour un management à visage humain.

C’est aussi un volet plus technique qui attend Christian Mauger. Evoluant comme directeur d’établissements dans l’enseignement supérieur et plus particulièrement l’apprentissage depuis 1995, il peut mettre cette expérience en matière de qualification professionnelle au service de la FEDE.

Il précise que, dans le groupe d’enseignement qu’il préside, un soin particulier est apporté au suivi des étudiants qui disposent tous d’un coach personnel qui les accompagne pour leur projet personnel et professionnel. Le suivi personnalisé lui semble être la clé de voûte de l’enseignement et cette situation est encore plus marquée depuis les années « COVID ».

Patrick Roux est diplomé des sciences économiques, diplômé de l’Institut d’études politiques et diplômé de troisième cycle en droit public et en histoire. Après dix ans passés dans le monde du conseil, il crée une école privée en 1985.

Depuis quinze ans, il préside un groupe associatif réunissant 12 écoles privées à Toulouse, et anime un réseau pédagogique de 25 écoles en France.

Il est actuellement président de la FNEP (Fédération nationale de l’enseignement privé) seul syndicat d’employeurs représentatif de l’enseignement privé indépendant et participe au Comité directeur de la FEDE (Fédération européenne des écoles). Il siège également au Conseil économique et social de sa région.

Abdesslam Benahra : « je suis aussi un genre de lanceur d’alerte »

Abdesslam Benahra, le PDG et fondateur du groupe CESA SUP, est membre du Comité de la FEDE depuis quatre ans. A ce titre, il souhaite renforcer la visibilité et la notoriété de la FEDE au Maroc. Abdesslam Benahra souligne « J’ai à cœur de contribuer au rayonnement de la FEDE au Maroc, mais aussi de la représenter auprès des instances publiques et privées et de veiller à faire remonter au Comité de la FEDE les informations ainsi que les préoccupations des écoles membres ». C’est pour cela qu’il se définit comme une sorte de lanceur d’alerte. Son rôle est de signaler les écoles dont les prestations proposées ne sont pas en adéquation avec les critères de qualité définis par la FEDE. Il rapporte également au Comité les écoles qui ne font pas partie du réseau FEDE mais en imitent les méthodes pédagogiques.

Mais ce n’est pas tout, puisque le fondateur de CESA SUP contribue également à l’innovation et à l’amélioration de l’offre pédagogique, ainsi qu’à son adaptation au marché du travail marocain. Dans cette perspective, il met en place des instruments de veille des emplois disponibles et met la FEDE en relation avec des organisations patronales marocaines. Ces dernières lui font entièrement confiance, puisqu’il a présidé la Fédération Marocaine de l’Enseignement Professionnel Privé et a exercé en qualité de membre du conseil supérieur de l’éducation du Royaume du Maroc. Son regard d’expert sur la formation professionnelle au Maroc et à l’international est ainsi très apprécié.

Ce second mandat ouvre de nouvelles perspectives. En effet, si, lors de la première mandature, il a permis à la FEDE de signer des accords avec l’Agence Nationale pour l’Emploi et les Compétences (ANAPEC) pour améliorer les compétences linguistiques en français de nombreux salariés du secteur off-shoring et des plateformes en ligne, il entend continuer en ce sens. Abdesslam Benahra précise vouloir « contribuer, lors des quatre prochaines années, à sensibiliser les institutions et les entreprises marocaines à l’écosystème de la FEDE ». Il estime que la Fédération a beaucoup à apporter au marché de l’emploi marocain, puisqu’elle permet une mise en relation efficace entre écoles membres, et le monde professionnel, mais aussi avec le Comité.

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