A première vue, ils ont peu de points communs. Stéphanie Nuss, Rémy Victorin et Jean Fossiez travaillent dans des régions françaises différentes et leurs trajectoires professionnelles sont également bien distinctes. Ils sont pourtant tous réunis dans le cadre de l’école doctorale de la FEDE où ils préparent actuellement un Doctorate in Business Administration (DBA). Ils se présentent.

Stéphanie Nuss

« Le DBA augmente le capital confiance du diplômé qui accède au statut d’expert reconnu par ses pairs »

Depuis 2009, Stéphanie Nuss co-dirige le groupe Artémys. Membre du comité de la FEDE, elle prépare actuellement un DBA dans le cadre de l’école doctorale de la FEDE.

Quelle est votre formation ?

Après un BTS Action commerciale, j’ai obtenu une Maîtrise en Administration Economique et Sociale puis un DESS Gestion des administrations. Le DBA FEDE s’inscrit dans la suite logique de ce parcours.

Quels sont les temps forts de votre carrière professionnelle ?

J’ai été tour à tour formatrice en économie et droit en classe de BTS, au sein d’une école de commerce appelée Pôle de la fonction commerciale. J’y ai par la suite pris la responsabilité du développement de nouvelles filières Bac +3 en ressources humaines, marketing et finance.

Plus tard, Phillipe Rennesson, avec qui je travaillais déjà, m’a proposé de m’associer avec lui pour créer le groupe Artémys. Cela fait près de quatorze ans que notre collaboration dure.

Pouvez-vous nous présenter le groupe que vous co-dirigez ?

Créée en 2006, Artémys est une SARL implantée à Metz, Nancy et Forbach.

Initialement orientée vers la formation continue et diplômante, elle a su progressivement développer des prestations de conseils en ressources humaines à destination de tous types de publics.

Aujourd’hui, le groupe Artémys gère quatre activités :

– Trois écoles de commerce et de management ;
– Une activité de formation continue : IMCT Training ;
– Une activité de recrutement : ART RECRUTEMENT ;
– Une activité de formation e-learning : IMCT online.

Le groupe est spécialisé dans la formation et le conseil en ressources humaines. Notre équipe comprend des responsables de formation, des consultants RH, des psychologues du travail, des conseillers en insertion professionnelle, des formateurs. Artémys s’est progressivement imposé comme un acteur majeur dans les formations tertiaires en Lorraine. Spécificité du groupe : toutes les formations ont été conçues comme des passerelles entre le monde scolaire et professionnel.

Pourquoi un DBA ?

Je me pose beaucoup de questions sur le comportement humain en entreprise… Préparer un DBA va me permettre de prendre en charge ce questionnement. Je désire lire, comprendre, formuler des idées, approfondir mes connaissances, écrire et partager ; bref je souhaite m’enrichir et retrouver, sous un autre jour, mes années studieuses à la faculté.  D’où la question qui va orienter toute ma recherche : en quel sens les sciences humaines en général peuvent-elles et doivent-elles s’offrir comme une valeur ajoutée en matière de management d’entreprise ?

En réalité, le défi intellectuel est à la base de tout. Je pense en outre que le DBA augmente le capital confiance du diplômé qui accède au statut d’expert reconnu par ses pairs, dans la mesure où il arrive à soulager ou à résoudre les pathologies organisationnelles.

Rémy Victorin

« La valeur ajoutée du DBA FEDE est incontestable »

Quelle est votre formation ?

Je suis diplômé de l’Institut National de Gemmologie (ING) et titulaire d’un MBA Luxe. Autant dire que j’ai une réelle appétance pour le monde du luxe. C’est en effet un domaine qui pose des problématiques de management singulières, dépassant les questions traditionnelles liées à l’économie et au marketing. En comprendre les rouages, c’est aussi savoir adopter un point de vue différent, au croisement entre la sociologie, la psychologie ou encore la philosophie.

Quelle a été votre évolution professionnelle dans la sphère du luxe ?

J’ai la chance d’avoir une expérience internationale dans plusieurs domaines de l’univers du luxe. J’ai ainsi d’abord travaillé une dizaine d’années dans l’immobilier très haut de gamme au Liban, un pays cosmopolite où j’ai été amené à côtoyer une clientèle particulièrement hétéroclite. J’ai par la suite organisé de nombreux salons dédiés à divers produits de luxe, essentiellement dans l’horlogerie et la joaillerie, en Suisse, en France, en Chine, en Allemagne et en Belgique.

Quelles sont les raisons vous ayant conduit à entreprendre un DBA ?

Etre toujours en adéquation avec un contexte international, économique et culturel mouvant ; utiliser des technologies toujours plus pointues ; s’adapter à la diffusion de plus en plus rapide et globale d’informations ; adopter une position et un regard ouverts dans ce troisième millénaire… Voici, à mes yeux, l’ADN d’un doctorat.

Fort de ces convictions, j’ai choisi le DBA FEDE. A l’origine de mon inscription, il y a une triple passion et une attirance. La triple passion est au cœur de mon sujet : conduire des recherches sur les territoires du luxe, du marketing et des neurosciences. Comment et pourquoi affirmer que les neurosciences peuvent dynamiser et orienter de manière nouvelle le marketing de la haute joaillerie ? C’est la problématique de ma thèse et je suis très enthousiaste à l’idée d’y répondre ! Voilà pour la passion… L’attirance concerne quant à elle l’idée de travailler sous l’égide de professeurs habilités à diriger des recherches. Pour construire sa propre expertise, quoi de mieux que de travailler avec de telles références ? Enfin, le prestige de ce diplôme est avéré et atteste d’une connaissance indéniable du management en général et du marketing en particulier.

En somme, la valeur ajoutée du DBA FEDE est incontestable !

Jean Fossiez

« Le DBA FEDE traduit mon désir de toujours et encore me perfectionner dans le souci de relever des défis professionnels et personnels de plus en plus stimulants »

Quelle est votre formation ?

J’ai un diplôme d’ingénieur en agriculture de l’Institut Supérieur en Agriculture de Lille. Etre ingénieur m’a toujours poussé à adopter un regard critique sur les aspects pratiques et concrets du management.

Quels sont les temps forts de votre trajectoire professionnelle ?

J’ai d’abord travaillé dans la grande distribution de 1986 à 1998. Toutefois, dès 1998, j’ai souhaité entamer une carrière dans la formation, ce qui s’est révélé être ma véritable vocation. Je n’ai pas pour autant abandonné mon champ d’étude initial : l’agriculture. Entre 1998 et 2001, j’ai ainsi débuté comme professeur à Agroform Lille. Je suis depuis responsable de la formation continue à la MFR de Rollancourt. C’est dans ce cadre que j’ai connu les DBA FEDE, car nous les proposons à nos étudiants.

Qu’est-ce qui vous a conduit à entamer un DBA ?

C’est un projet que j’avais en tête depuis longtemps ; l’offre de la FEDE m’a donc séduit très rapidement. Ce DBA traduit mon désir de toujours et encore me perfectionner dans le souci de relever des défis personnels et professionnels de plus en plus stimulants.

Pour prospérer dans un monde complexe, dans des environnements professionnels fortement concurrentiels, les organisations/entreprises ont besoin de leaders qui possèdent des connaissances interdisciplinaires, la capacité de penser à l’international et la perspicacité nécessaire pour concevoir des systèmes qui façonnent l’avenir et qui répondent aux tendances actuelles de la société.

J’entends bien, en qualité de doctorant, montrer que la matière grise constitue une valeur ajoutée incontestable pour les entreprises d’aujourd’hui et de demain. Mon sujet de thèse, qui vise à concevoir une nouvelle manière d’exporter les richesses de l’agriculture laitière française, veut honorer les présupposés du diplôme.