Sociologue des imaginaires sociaux contemporains, Emilie Coutant est enseignant-chercheur à l’Université d’Angers, à  l’Université de Montpellier (Laboratoire IRSA-CRI) et rédactrice éditoriale des Cahiers Européens de l’Imaginaire (CNRS Editions).

Portrait de la nouvelle recrue du Collège d’Experts de la FEDE.

Quelle est votre formation et quelles sont vos fonctions actuelles ?

Docteur en Sociologie de l’Université Paris V Descartes, auteur d’une thèse portant sur les évolutions de la masculinité, j’ai décidé d’exercer le métier de sociologue indépendante. Pour ce faire, j’ai créé en 2008 ma structure, Tendance Sociale, qui me permet d’exercer parallèlement à des activités d’enseignement et de recherches.  

Comment définissez-vous le métier de sociologue indépendante ?

Le métier de sociologue, exercé de façon indépendante et libérale, est une profession nouvelle qui met à disposition le savoir-faire universitaire et applique les connaissances sociologiques et les résultats de recherche aux territoires professionnels, organisations, institutions, entreprises, cibles, marchés…

Avec Tendance Sociale, je mets mes compétences socio-anthropologiques, mon expertise sociale en matière de tendances, de modes, d’imaginaires contemporains au service de marques, d’institutions ou d’associations. Hermès, Cacharel, la Française Des Jeux, l’université d’Helsinski, le CNRS sont autant d’enseignes m’ayant fait confiance. J’en suis ravie, d’autant plus que cette confiance m’amène aujourd’hui à recruter des collaborateurs.

Quelle est la nature de vos prestations ?

Je traque les nouveaux comportements de consommation, j’identifie les phénomènes sociétaux émergents, j’identifie les tendances à venir, j’analyse l’imaginaire des marques… Mes conseils portent sur la stratégie événementielle en particulier et communicationnelle en général.

L’ambition de Tendance Sociale est d’imaginer pour ses clients les prospectives et tendances en devenir, et de les accompagner dans la formulation de l’offre en phase avec la réalité des imaginaires sociaux. Comprendre un public, une pratique, l’imaginaire d’un marché, permet en effet de positionner ou repositionner une marque, bref de l’accompagner dans le changement ou le processus de création.