Nouveau doctorant à l’école doctorale de la FEDE, Mohamed Zarki est un entrepreneur audacieux. Il souhaite réfléchir sur des investissements d’avenir : les investissements socialement responsables.

Quelle est votre formation ?    

Après un Bachelor en sciences du management (Kedge Business School, Bordeaux 2012), j’ai obtenu un Master dans la même discipline et dans le même établissement. Mon mémoire de master m’a d’ailleurs permis de sortir major du département entreprenariat et finance.

Quelle est votre fonction actuelle ?      

Après des expériences en communication financière et la création de plusieurs sociétés (coiffure et assurances), je suis aujourd’hui à la tête et d’une société d’assurances et d’une entreprise destinée à fournir des aides aux personnes désireuses de partir étudier à l’étranger. Ainsi, cette structure basée à Tétouan (Maroc) propose des cours de langues, des aides aux entretiens de recrutement, ou encore des aides à la rédaction de curriculum vitae.

Quel est l’objet de votre DBA ?

L’objet de mon DBA est l’impact de l’investissement socialement responsable (ISR) dans les pays émergents. Dans la théorie financière classique, les marchés sont supposés efficients et les investisseurs sont réputés rationnels, ils sélectionnent leurs portefeuilles sur la base de paramètres financiers définis, en fonction de leur propre aversion au risque. Avec le développement de l’investissement socialement responsable dans le milieu des années 90, des mutations importantes sont observées… Je souhaiterais réfléchir sur lesdites mutations.

Pouvez-vous préciser ?

Les investisseurs intègrent des éléments extra-financiers dans leurs stratégies de gestion de portefeuille, en rupture avec la théorie financière classique. Ainsi, le développement de ce nouveau type d’investissement a enthousiasmé la communauté scientifique et les publications académiques se sont multipliées. Cependant, ces recherches se sont concentrées sur les performances des ISR des grandes places financières occidentales : j’aimerais pour ma part réfléchir sur la nature et les enjeux de ces investissements dans les pays émergents.